LE METIER DU MOIS :

Des guides des métiers du droit sont disponibles en libre service au sein de la Faculté :

Cellue d'Insertion Professionnelle - Hall de la Faculté
Bureau 415 - Association des Anciens Etudiants - Bureau 415


JURISTE D'ENTREPRISE



Un contrat de travail à signer ? Un plan de restructuration à mettre en place ? Une loi sur les retraites à appliquer ? Dans l’écheveau brouillé du droit, les patrons d’entreprise ont de quoi se perdre. Heureusement, pour les guider, ils peuvent compter sur les juristes d’entreprise, "conseils juridiques" à l’importance de plus en plus grande au sein des sociétés. Spécialiste du droit, le juriste d’entreprise est avant tout garant des intérêts de son employeur. Il s’assure que ce dernier reste en conformité avec la loi, en veillant, par exemple, au respect des normes de fabrication des produits et des réglementations.
Il accompagne également les projets de développement de l’entreprise, jouant sur la législation sans jamais l’enfreindre, pour tirer le meilleur bénéfice des différentes activités mises en place. Parallèlement, il gère les contentieux et participe aux négociations commerciales. Il se charge ensuite de la rédaction et de l’exécution des contrats. Le juriste peut être généraliste (dans les plus petites entreprises) ou spécialiste (environnement, propriété intellectuelle, etc.).

Ses compétences : analyser, conseiller, défendre.
 
Sa formation : titulaire d’un bac + 5 au minimum (de préférence en droit des affaires), maîtrisant parfaitement l’anglais. Le DJCE (diplôme du juriste conseil d’entreprise), délivré par 11 universités, est très prisé par les recruteurs.

ARCHIVES :

 

INSPECTEUR DES IMPOTS




 
L’inspecteur des impôts est responsable des fameux contrôles fiscaux, tant redoutés des contribuables ! Imperturbable, il épluche et interprète les pièces comptables des particuliers ou des entreprises, vérifie les calculs…
Au cours de sa carrière, ce technicien des chiffres peut exercer dans différents services : auprès des entreprises ou des particuliers, mais aussi à l’inspection immobilière, au cadastre ou encore au service de recouvrement. Toutes ces fonctions nécessitent des compétences en matière juridique, fiscale et comptable.

Ses compétences : vérifier, contrôler, encadrer.

Sa formation : ouvert au niveau licence, le concours (catégorie A) est tenté par des candidats souvent surdiplômés (diplôme d’IEP, troisième cycle…). La formation, d'une durée de dix-huit mois se déroule, selon la spécialité, à l’École nationale des impôts à
Noisy-le-Grand (93) ou Clermont-Ferrand (63), ou à l’École nationale du cadastre de Toulouse (31).

 

 
NOTAIRE




Lors de la rédaction des contrats de mariage, des testaments, des règlements de succession, le notaire conseille les familles. Il doit pouvoir rendre accessible ses connaissances juridiques. Le notaire peut aussi gérer les affaires de ses clients, notamment le patrimoine familial, immobilier et mobilier. Il peut jouer un rôle de conseiller en placements financiers pour faire fructifier un patrimoine. Le notaire est tenu au secret professionnel.

Son rôle de conseil auprès des entreprises se développe. Le notaire peut accompagner un créateur d’entreprise - en rédigeant ses statuts, en négociant son bail commercial - ou guider un particulier qui rachète un fonds de commerce. Il peut aussi faire du conseil juridique ou fiscal aux sociétés, au même titre que les avocats et les juristes d’entreprises.

Salaires / revenus 

  Un débutant (notaire stagiaire ou assistant) gagne entre 1 400 et 1 800 € brut par mois. Ensuite, les revenus du notaire varient considérablement (de 1 800 à 7 800 € par mois) en fonction de l’importance de l’office où il exerce. En tant que profession libérale un notaire peut dégager des revenus très confortables : de 6 500 € mensuels à 31 000 € selon certaines études.
 

                                                                                                                                                                                                                              Etudes / formations

 

 Sept années d’études après un baccalauréat sont nécessaires pour devenir notaire. Après des études juridiques jusqu’au master 1 (bac + 4) les aspirants notaires doivent choisir entre 2 types de formations, l’une universitaire, l’autre professionnelle. Avec dans les 2 cas un stage obligatoire et rémunéré.
- La filière universitaire post master dure 2 ans dans une université ayant passé une convention avec le Centre national d’enseignement professionnel notarial (CNEPN, cf. adresses ressources). Cette étape, parallèle au stage en office, débouche sur le diplôme supérieur de notariat (DSN) et le titre de notaire assistant. Une vingtaine d’universités préparent au DSN.

- La seconde voie : passer par un centre régional de formation professionnelle notariale (CRFPN). Ces centres sont accessibles sur examen après un master 1 en droit. Ils délivrent en un an le diplôme d’aptitude à la fonction de notaire et le titre de notaire stagiaire. Il faut ensuite effectuer un stage de deux ans en office. Après un rapport, le notaire stagiaire est reçu notaire assistant.

BONUS : LE RAP DU NOTAIRE


 

 AVOCAT



 

 

Sa fonction fascine. Tout comme son art du discours et son goût prononcé pour la théâtralité. L’avocat exerce un métier "culte", au même titre que le pompier, ou l’instit. En général, on distingue trois catégories d’avocats : les avocats d’affaires, dont les clients sont des entreprises ; les pénalistes, qui défendent notamment les auteurs présumés de crimes ou délits et les spécialistes des affaires civiles (divorces, successions…).
Mais la plupart des jeunes avocats touchent un peu à tout et plaident aussi bien pour les particuliers que pour les sociétés. Et si l’image de l’homme de loi, en toge noire, défendant avec hargne la veuve et l’orphelin suscite toujours de nombreuses vocations, les avocats pénalistes sont ceux qui gagnent le plus mal leur vie – exception faite de quelques "ténors du barreau" !
À l’inverse, depuis quelques années, le droit des affaires offre de bons débouchés. De même, le droit de la sécurité sociale, le droit des retraites ou le droit des brevets sont des niches très porteuses. L’avocat peut ouvrir son propre cabinet, être collaborateur ou salarié. Dans ce dernier cas, il n’a pas le statut de professionnel libéral et ne peut pas développer sa clientèle personnelle.

Ses compétences : défendre, aider, conseiller.

Sa formation : titulaire au minimum d’un master 1 de droit (mais plus souvent d’un master 2), il a réussi l’examen d’entrée de l’un des
CRFPA, organisé par les IEJ (instituts d’études judiciaires). Il suit ensuite une formation de dix-huit mois (cours, stage, projet professionnel individuel), sanctionnée par le CAPA (certificat d’aptitude à la profession d’avocat).



 

 





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